- bugne
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• 1471-72 bugnie; franco-provenç. pour beigne♦ Beignet de pâte, frit et poudré de sucre. Les bugnes lyonnaises.⇒BUGNE, subst. fém.ART CULIN. Spécialité lyonnaise consistant en une sorte de beignet de pâte roulée, frit dans l'huile. Se perdre dans Lyon; marcher au hasard (...), manger une bugne, boire un verre de Brindas (L. DAUDET, Vers le roi, 1920, p. 85).Étymol. et Hist. 1. 1732-71 (Trév. : Bugne [...] signifioit autrefois tumeur [...] On le dit encore en quelques provinces); 2. 1810 art culin. (E. MOLARD, Le Mauvais lang. corr., p. 55), v. aussi DU PUITSP., s.v. bugni. Forme franco-provençale pour beigne (FEW t. 1, p. 628; Pat. Suisse rom., s.v. bounya2); 2 p. ext. de 1 p. anal. de forme, cf. beignet.bugne [byɲ] n. f.ÉTYM. 1810; « tumeur », 1732, Trévoux; forme franco-provençale de beigne.❖♦ Régional. Beignet de pâte, frit dans l'huile (spécialité lyonnaise). || Manger des bugnes. || « Bugne à l'éperon; bugne à la rose » (Nizier du Puitspelu, le Littré de la Grand'Côte, 1894).♦ Fig. || « Va t'en donc, grande bugne ! », grand nigaud (Nizier du Puitspelu, le Littré de la Grand'Côte, 1894).
Encyclopédie Universelle. 2012.